Les nombres complexes furent introduits à la Renaissance par les algébristes italiens. Parmi les figures marquantes de cette histoire bien connue se trouvent Tartaglia, Scipione dal Ferro, Cardano et Bombelli. Leurs recherches, qui les menèrent à définir ces nouvelles quantités, portaient sur les équations algébriques de second et de troisième degrés. Dans cet exposé, après avoir présenté les éléments fondamentaux de cette histoire, je me concentrerai sur les motivations qui ont conduit à l’introduction des nombres complexes, sur les difficultés surmontées et celles restées non résolues, ainsi que sur leur réception.